Après la victoire des démocraties aux élections mid-term américaines, c'est Rumsfeld qui prend la porte. Ironie du sort, c'est aussi un timing impeccable pour Saddam, condamné à la mort par pendaison 2 jours avant le scrutin. Un agenda minuté à la néo-con, comme d'habitude.

Outre le fait que Saddam ait été jugé pour des faits n'impliquant aucune fourniture d'arme venant des occidentaux, c'est somme toute bien pratique. Il ne faut pas oublier qu'à la belle époque, il était un grand copain de la France, et Chirac ne se privait pas de revenir d'Irak avec des "contrats fabuleux".

Il est également bon de rappeller que Saddam et Rumsfeld étaient aussi de grand copains qui se rendaient visite pour signer de juteux contrats : Une petite vidéo avec Saddam et Rummy en visite de courtoisie. Les occidentaux ont décidément la mémoire très courte.